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Tablette qui surmonte la plupart des chapiteaux ; élément structurel qui renforce la résistance du chapiteau sur lequel retombent les arcs. On parle d’abaque lorsque cette tablette est issue du même bloc de pierre que le chapiteau, et de tailloir lorsque ce n’est pas le cas.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Élément végétal abondamment utilisé comme motif décoratif. Si le terme d’« acanthe » dérive d’une plante méditerranéenne (l’acanthis mollis), son emploi comme motif ornemental ne correspond pas à une représentation naturaliste ; il s’agit d’une représentation stylisée, qui peut prendre la forme de feuilles ou de rinceaux.
Sur l’illustration, chapiteau de la cathédrale de Lisieux dont la corbeille est ornée de feuilles d’acanthe.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Originellement, l’architrave est l’élément inférieur de l’entablement antique, l’entablement étant l’ensemble horizontal disposé sur les colonnes et qui comprend également la frise et la corniche. Par extension, une architrave peut désigner toute bande horizontale reposant sur des supports verticaux.
Dans le schéma, l’architrave correspond au n° 13.
ill. Napoleon Vier - GFDL / CC-BY-SA 3.0
Moulure employée comme élément décoratif, sans fonction structurelle, d’un arc ou d’une voussure.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Rangée d’éléments de construction (pierre, moellons, briques) de hauteur régulière et disposés de façon horizontale.
Au no 1, superposition de plusieurs assises.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Moulure qui court en dessous d’un chapiteau, séparant ce dernier du fût de la colonne ; si dans l’architecture antique l’astragale est un élément du fût, dans l’architecture médiévale, il peut être rattaché au chapiteau et un joint le sépare alors du fût.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Clôture ou garde-corps ; étymologiquement, la balustrade est un ensemble de « balustres », colonnettes de forme renflée. Ce sont ces colonnes réunies entre elles par une tablette d’appui qui forment la balustrade. La balustrade est le plus souvent à jour mais pas toujours.
Sur l'illustration, balustrade au-dessus de la porte sud de Notre-Dame de Paris.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Moulure en forte saillie qui court le long d’une surface de manière horizontale, le plus souvent décorée de reliefs et ornements sculptés.
Sur l'illustration, bandeau richement orné de la nef de la cathédrale d’Amiens.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Se dit d’une forme allongée, lorsqu’un côté est plus long que l’autre et plus précisément lorsque la longueur de l’élément considéré s’inscrit dans un axe perpendiculaire à l’ensemble dans lequel il est inscrit, une voûte pour une travée par exemple.
Sur l'illustration, les travées du vaisseau central de la nef de la cathédrale d’Amiens sont barlongues.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Se dit notamment d’un toit, ou d’un linteau, composé de deux versants inclinés et non d’un plan horizontal.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Terme de joaillerie qui désigne une pierre précieuse ou dure polie mais non taillée en facettes.
Les couronnes de certains rois de la galerie des rois de la cathédrale Notre-Dame de Paris sont ornées de cabochons.
Voir Tête de roi de Juda no 19.
© RMN - René-Gabriel Ojéda
Petite moulure creuse, généralement de forme arrondie.
Le canal se situe ici entre le socle et la première moulure saillante (un tore) de cette base de colonne de l’abbatiale Saint-Denis.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Sillons longitudinaux en creux et disposés parallèlement. Les cannelures, qui peuvent notamment orner les colonnes, sont habituellement séparées les unes des autres par une moulure plate, le listel.
Sur l'illustration, au n°2, pilastre du triforium de la cathédrale de Langres.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Moulure concave dont le profil se rapproche d’un quart de cercle.
Sur l'illustration, base de colonne du chœur de la cathédrale de Chartres.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Moulure plate, de plan oblique, formée par l’abattement d’une arête.
Sur les schémas, les lettres G et H de la figure n° 3 correspondent à des chanfreins.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Élément placé à l’extrémité supérieure du fût d’une colonne. Formé d’un corps principal, la corbeille, où se déploie l’ornementation, il est surmonté d’un abaque ou tailloir. À l’époque médiévale, l’astragale, en dessous du chapiteau, lui est souvent rattaché. Élément structurel, il fait le lien entre le support, la colonne, et les retombées des éléments supportés.
Sur l'illustration, chapiteau dans la crypte de l’église Saint-Étienne d’Auxerre.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Se dit d’un chapiteau partiellement intégré dans la maçonnerie sur laquelle il s’appuie.
Sur l'illustration, chapiteau dans le chœur de l’église Saint-Étienne de Nevers
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Module de base, en forme de coin ; l’assemblage de plusieurs claveaux permet la réalisation d’une plate-bande, d’un arc ou d’une voûte.
Sur l'illustration, claveaux des arcs des fenêtres de la Basse-Œuvre de Beauvais.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Élément ornemental en forme de clocher ou de tourelle disposé au sommet des constructions ou dans les angles.
Sur l'illustration, clocheton présent dans la salle synodale de Sens (n° 7 B).
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Construction qui marque la séparation entre le chœur liturgique et les autres parties de l’église, entre l’espace réservé aux clercs et celui dévolu aux fidèles. Dans les églises paléochrétiennes, cette clôture est basse et se nomme « chancel ». À l’époque gothique, elle prend de la hauteur et devient plus imposante : c’est le jubé, sur lequel l’officiant peut monter pour la lecture de l’Évangile.
Sur l'illustration, jubé du chœur de la cathédrale de Paris.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Colonne adossée à un mur et qui s’insère partiellement dans la maçonnerie.
Sur l'illustration, colonne engagée de l'église Saint-Martin de Laon.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Élément qui marque la fin d’une moulure.
Sur ce schéma, la lettre A correspond au congé.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Élément du chapiteau qui accueille le décor ornemental lorsqu’il y en a un, situé entre l’astragale, sur lequel il repose, et l’abaque (ou tailloir).
Sur ce schéma, la corbeille correspond au n° 14.
Napoleon Vier - GFDL / CC-BY-SA 3.0
Couronnement horizontal. La corniche est à l’origine un élément de composition de l’entablement antique et au Moyen Âge, la corniche peut être employée en dehors de la structure de l’entablement et surmonter toute élévation.
Sur l'illustration, corniche située dans les bas-côtés de la nef de Notre-Dame de Vézelay.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Support en encorbellement prenant la forme d’une pyramide renversée, d’un cône ou d’un quart de sphère. Au Moyen Âge, les culs-de-lampe sont souvent ornés de représentations figurées, végétales ou anthropomorphes.
Sur ce schéma, B est un cul-de-lampe.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Voir Cul-de-lampe
Composition destinée à surmonter une sculpture, un siège.
Sur l'illustration, dais qui provient du portail de Saint-Père-sous-Vézelay.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Ornement en forme de dents.
Sur l'illustration, corniche denticulée des chapelles absidales de l’église de Notre-Dame-du-Port à Clermont.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Se détacher en lamelles ou lambeaux.
Ancien terme pour désigner le côté droit. S’emploie en histoire de l’art pour désigner le côté droit du point de vue de l’œuvre considérée, par opposition à son côté gauche, le côté senestre.
Qui tourne vers la droite.
Se dit de la partie de biais dans l’épaisseur d’un mur qui permet un élargissement progressif vers l’intérieur ou l’extérieur. S’emploie notamment en histoire de l’art pour les ébrasements des portails.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Espace triangulaire compris dans l’angle situé entre la courbure d’un arc et le mur sur lequel cet arc retombe.
Sur l'illustration, cloître du Mont-Saint-Michel.
ill. Guide descriptif du Mont Saint-Michel, Edouard Corroyer, 1883.
Action qui correspond à la taille préparatoire : cette taille est grossière et libère simplement des pans.
Éclat accidentel ou défaut présent à la surface d’une pierre ou de tout autre matériau.
Feuille garnie de nervures longitudinales en légère saillie.
Sur l'illustration, le chapiteau présente une corbeille ornée de feuilles côtelées.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Feuille garnie de découpures peu profondes.
Sur la photographie, feuilles de Quercus canariensis (chêne des Canaries).
Photo Júlio Reis - CC-BY-SA 3.0
Fente opérée dans l’ébrasement d’une baie, porte ou fenêtre pour y insérer les vantaux ou le châssis.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Étroite moulure sans forme propre ni fonction particulière, ponctuation entre deux moulures plus importantes. Il s’agit d’une moulure assez proche du listel.
Ornement sculpté en forme de végétal qui termine certains éléments de l’architecture gothique, notamment les pinacles.
Sur l'illustration, fleurons de Notre-Dame de Paris.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Ornement prenant la forme d’un anneau et servant à réunir deux éléments, notamment des rinceaux dans les chapiteaux romans.
Sur l'illustration, chapiteau de l’église Saint-Sernin de Toulouse dont les rinceaux sont reliés entre eux par des frettes.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Sorte de fronton pyramidal qui coiffe les arcs. Ajouré et souvent décoré de fleurons, c’est un élément caractéristique de l’ornementation du gothique flamboyant.
Sur l'illustration, gâble du portail méridional de Notre-Dame de Paris.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Bande de tissu appliquée sur le bord ou les coutures de vêtements, rideaux ou tentures, dans un but à la fois d’ornement et de protection.
Le Saint Marcel du trumeau du portail Sainte-Anne de Notre-Dame de Paris a l’extrémité de son manteau ornée d’un galon.
© RMN - Franck Raux
Moulure creuse à profil concave. Il s’agit d’un terme générique qui peut regrouper des formes particulières de moulures concaves, telles la scotie ou le cavet.
Sur le schéma, c est une gorge et plus précisément une scotie.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Coiffe féminine du Moyen Âge de forme conique, souvent longue, et surmontée d’un voile. Cette coiffe fut particulièrement à la mode aux XIVe et XVe siècles.
Portrait d'une dame de Rogier Van der Weyden, conservé à la National Gallery de Londres.
Cloison présente dans les églises byzantines qui sépare le sanctuaire du reste de l’église, cachant aux fidèles la vue du sanctuaire. Cette barrière haute est garnie d’icônes qui s’organisent en différents niveaux.
Iconostase de la cathédrale de l’Annonciation à Moscou.
Surface interne d’un arc. S’oppose à l’extrados, surface externe.
Sur le schéma, D est du côté de l’extrados et B du côté de l’intrados.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Voir Clôture de chœur
Arc en forme d’ogive très allongée. Dans l’architecture gothique, par exemple, les ouvertures sont souvent remplies de plusieurs lancettes.
Sur ces dessins, le n° 21 est une baie dans laquelle s’insèrent deux lancettes surmontées d’un oculus.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Fine bande horizontale implantée dans le mur et destinée à le protéger en écoulant les eaux pluviales.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Travailler une pierre ou une surface en utilisant une sorte de hache aux tranchants dentelés (la haye).
Un linteau est un élément horizontal placé au-dessus d’une ouverture et qui a le rôle fonctionnel de support de la maçonnerie. En architecture, on parle le plus souvent de linteau d’un portail : c’est alors la bande horizontale, souvent richement ornée, qui se situe en dessous du tympan et qui repose sur les piédroits et le trumeau.
ill. Rinaldum - GFDL
Moulure plate ou saillante au profil d’un demi-rectangle intercalée entre deux moulures creuses. S’emploie particulièrement pour les colonnes ou les volutes.
Sur le schéma, c est bordé de listels.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Élément continu placé à hauteur d’appui, le plus souvent dans un escalier ; la main-courante permet à la main de courir sur le garde-corps. Sur l'illustration, escalier de la Chambre des comptes du Palais de l’île de la Cité.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Figure géométrique en forme d’ovale, d’amande (étymologiquement, le terme vient du latin mandorla, qui signifie « amande ») à l’intérieur de laquelle viennent s’inscrire des personnages sacrés, au premier rang desquels la Vierge et le Christ.
Détail du tympan du portail central de la cathédrale de Chartres.
Photo Vassil
Élément vertical qui monte le long d’une ouverture, une fenêtre par exemple, et en organise la structure.
Fenêtres hautes de la nef de Notre-Dame de Reims.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Traitement de la sculpture en très faible relief. Dans un bas-relief méplat, le motif est formé par les parties épargnées de la surface.
Saint-Andoche de Saulieu, La tentation du Christ dans le désert par le démon.
Photo Damouns / Damien Boilley CC-BY 2.0
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Bandes de riches broderies qui ornent les vêtements liturgiques et sur lesquelles sont souvent représentées des scènes religieuses.
Chasuble de l’arbre de Jessé du musée de Cluny.
© RMN / Gérard Blot
Élément en relief et en forme d’œuf qui orne les chapiteaux et les moulures.
Dans le schéma, l'ove correspond au no21.
ill. Napoleon Vier - GFDL / CC-BY-SA 3.0
Photo Tysto
Surface murale qui remplace l’angle à la rencontre de deux murs.
Sur l'illustration, plan de l’abside, à pans coupés, de l’église de Tour, près de Bayeux.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Christ en croix du musée de Cluny.
© RMN - Hervé Lewandowski
Le phylactère est tout d’abord un morceau de parchemin sur lequel est inscrit un passage de l’Écriture. Par extension, ce terme en vient à désigner toute banderole portant une inscription. Le phylactère est notamment, dans les codes de représentation de l’art médiéval, l’attribut des prophètes.
Annonciation à Anne par Bernhard Strigel.
Annonciation à Anne par Bernhard Strigel, conservé dans la collection Thyssen-Bornemisza à Madrid.
Montant vertical qui supporte une baie, un arc ou un linteau. À la différence du trumeau, qui est un élément de support situé au centre, les piédroits sont des éléments de support situés aux extrémités de l’ensemble.
Sur le schéma, a et b sont les piédroits du portail (porte de Saint-Genest de Nevers).
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Synonyme de pilier. Il s’agit d’un élément de support vertical, notamment utilisé pour soutenir les charpentes ou les voûtes des édifices.
Sur l'illustration, pile de la nef de l’église Saint-Rémi de Reims.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Dans l’architecture gothique, le pinacle est un élément de forme pyramidale ou conique qui surmonte le contrefort tout en le prolongeant. Cet élément décoratif joue également un rôle structurel, puisqu’il renforce le contrefort.
Sur l'illustration, pinacle de la collégiale de Poissy.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Monument funéraire composé d’une plaque ou dalle funéraire disposée au sol et peu saillante.
Dalle funéraire d’une abbesse du musée de Cluny.
© RMN - Jean-Gilles Berizzi
Motif ornemental particulièrement employé dans l’art gothique qui correspond à une forme, souvent ajourée, faite de la jointure de quatre cercles ou arcs de cercles.
Sur l'illustration, arcature de la Sainte-Chapelle de Paris
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Moulure saillante dont le profil s’assimile à un quart de cercle.
Sur le schéma, dans la figure B, au-dessus de la corbeille, la première moulure saillante est, du côté dextre du moins, un quart-de-rond.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
En architecture, le redent est le motif qui prend forme à la jointure de deux arcs et qui orne l’intrados des arcs ou de gâbles. Ces redents sont parfois terminés par un élément feuillu.
Sur l'illustration, redent de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Moulure creuse très fine notamment employée dans les chapiteaux.
Sur ce chapiteau, issu du chœur de l’église de Vézelay, la rainure est le premier creux situé au-dessus de la corbeille.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Motif ornemental composé de feuillages et de tiges recourbés. Les rinceaux sont dits habités lorsqu’ils sont agrémentés d’oiseaux ou autres petits animaux.
Sur la première illustration, chapiteau à rinceaux (église Saint-Sernin de Toulouse).
Sur la seconde illustration, chapiteau à rinceaux habités (cloître de Saint-Sernin de Toulouse).
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Moulure concave et demi-ovale souvent employée à la base des colonnes ou sur les chapiteaux.
Sur cette base, la lettre c correspond à la scotie.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Voir Dextre
Le terme de tambour désigne chacune des pierres cylindriques qui composent le fût d’une colonne. On appelle colonne à tambours une colonne dont le fût est composé de plusieurs de ces pierres cylindriques superposées.
Sur l'illustration, colonne de la cathédrale de Carcassonne, composée de tambours.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
En sculpture, désigne le morceau de pierre ou de marbre placé sur la sculpture et qui permet de renforcer sa stabilité.
L’Adam de Notre-Dame de Paris a ainsi un tenon qui lui soutient la main, partant de son torse pour rejoindre son pouce.
Moulure en relief demi-cylindrique, souvent employée à la base de colonnes.
Sur le schéma, les nos 24 correspondent aux tores.
ill. Napoleon Vier - GFDL / CC-BY-SA 3.0
Outil qui entre en jeu dans la réalisation d’une sculpture et qui sert à percer la pierre, le marbre ou le bois. Il sert ainsi à la réalisation des yeux et d’autres éléments décoratifs.
Sur la photographie, les yeux de l’ange ont été réalisés à l’aide d’un trépan.
Chapiteau de la Résurrection, abbaye de Mozac.
ill. Jochen Jahnke, Matth97 - GFDL / CC-BY-SA 3.0
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Pilier qui part du sol et court jusqu’au linteau d’un portail, en son milieu, pour supporter l’ensemble.
Sur le schéma, trumeau de la porte centrale de l’église de Semur.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Dans un portail, surface pleine le plus souvent historiée située au-dessus du linteau et en dessous de l’arc principal. Sur ce schéma, la lettre A correspond au tympan.
ill. Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
Motif ornemental en forme de spirale que l’on retrouve notamment aux angles des chapiteaux.
Chapiteau provenant de l’église Saint-Martin-des-Champs et conservé à Cluny.
© RMN - Jean-Gilles Berizzi
Voussures du portail de l’Abbaye-aux-Dames de Saintes.
ill. Myrabella - GFDL / CC-BY-SA 3.0
Xavier Dectot
© Réunion des musées nationaux – Grand Palais, 2011 ; mise à jour : mai 2016